150.000 à 175.000 ventes en moins pour Nicki Minaj avec son opus ” Roman Reloaded”  de Nicki Minaj. Ces fans attendaient des miracles, elle annonçait il y a quelques jours à la radio américaine être persuadée qu’il se vendrait mieux que Pink Friday mais finalement le second opus de Nicki Minaj ne devrait trouver que 200.000 à 225.000 preneurs. Un score qui pourrait paraître surprenant  mais qui s’explique en réalité assez facilement.

Nicki Minaj ayant un véritable nom sur la scène désormais alors que ce n’était pas forcement le cas en Novembre 2010 à la sortie de Pink Friday, on aurait en effet pu être ettoné  par un score aussi moyen . Son premier opus s’est vendu a près de 1.8 millions aux U.S.A. Normalement un très gros report des ventes comme ce fut le cas avec Drake ( 650K) ou même Lil Wayne( 1000k)  aurait du s’effectuer dans les premiers jours . La chose ne se fait cependant pas parce que le public urbain,  les fans de rap commencent à brutalement la lâcher aux U.S.A. Elle a quitté le statut de rappeuse pour devenir une pop star au même titre qu’une Rihanna ou Britney Spears et en cela,  sa base fan et sa capacité de séduction aux U.S.A va considérablement se réduire. L’opus  est assassiné par la critique américaine  avec l’un des pires scores de l’histoire sur Mediacritic (44/100). Si elle n’avait pas été chez Young Money, les chiffres aurait été plus catastrophiques et le rejet de la base urbaine aurait été encore plus fort.  C’est d’ailleurs assez cocasse de voir qu’elle a sorti son opus sans aucun tube dans ce format là, confirmant donc bien qu’elle cherche à jouer sur les plantes bandes de Katy Perry.

Là ou par contre, elle gagne au change, c’est qu’elle a réussit à conquérir l’Europe, elle devrait faire de très bons scores en France et en Uk vu que ce sont les principaux marchés visés.Des pays friands de pop dance où le mot rap ne veut pas forcement dire grand chose aux yeux du grand public, pire encore rap féminin, elle va  les amadouer en leur faisant croire que ” Pound The Alarm”, c’est le dernier truc à la mode dans le Ghetto New Yorkais. Ghetto qui ne veut pourtant malheureusement plus entendre parler d’elle.

Triste Réalité!